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PETIT POEME

Parcourant la route de la côte fleurie
Le long des pommiers en fleurs
Va naître la première autoroute du bonheur;
Traversant le pays d'Auge
Comme flèche de Cupidon
Livarot, Lisieux, Pont-l'Evêque
Honfleur en chanson

Frappant au coeur même de l'amour
Joignant les deux rives d'ailes
Immenses en retour
Comme des cathédrales pointées
Ver le ciel
Balayées par les vents
Suspendues dans le silence
Passant les brumes du matin
Le soleil de midi
Comme la nuit dans le même
Amour réunit
Des rives de la Touques
L'estuaire d'Alphonse allais

Le Havre illuminé,
Le plus grand pont suspendu du monde
Recevant les voyageurs des deux mondes
Des océans et de nos campagnes normandes
Sans en oublier aucune, comme dit La Varende
Dans cette merveilleuse fête estivale, sans lacune
C'est mieux que de se rendre sur la lune

Tremplin de ce jour qui eut étonné Champlain
Sans aller en Amérique, il eut découvert le magnifique
Trésor de richesse et de joie
Pour les enfants de demain
Les générations futures
En garderont la foi et l'aventure!